@uneparticule X @lesbarouleurs
Cette fois-ci, c’est Marie, aka @uneparticule, qui s’est prêtée au jeu de nous dénicher une trace gravel 100% nature au départ de Lyon sur une journée.
Elle nous raconte sa micro-aventure dans ces quelques lignes…

Au programme : Monts du Lyonnais, Col de la Luère et porridge salé !
« Parfois, j’ai la sensation d’étouffer. Dans ces cas-là, la meilleure chose à faire, c’est de prendre mon gravel et de partir me perdre sur les chemins. J’y vois plus clair, au fin fond d’une forêt. »
Un jour au début de l’automne, je suis partie avec Benjamin le temps d’une journée dans les Monts du Lyonnais. L’idée, c’était de sortir un peu de la ville et du quotidien. Je te raconte !
L’aventure au pas de la porte
Personnellement, je suis une adepte de la micro-aventure. Partir longtemps loin de chez moi, ça m’angoisse. Avec le vélo, j’ai découvert que je n’ai pas besoin de faire des milliers de kilomètres pour être dépaysée. Avec le bon état d’esprit, l’aventure commence au pas de ma porte.

Chez les Barouleurs, autour d’un café, je parlais à Julien et Florian de ce besoin d’évasion, cette nécessité d’être dans la nature pour me recentrer. On s’est tout de suite compris.
Ensemble, on a eu envie de transmettre notre philosophie de l’aventure aux communautés qui nous suivent. C’est là qu’est née notre collaboration.


Mon objectif : partir à l’aventure le temps d’une journée, au départ de Lyon. Pour cette expédition, j’ai choisi les Monts du Lyonnais, aka mon terrain de jeu favori. On y trouve beaucoup de chemins, quelques cols et des points de vue de zinzin sur la ville.
J’aime beaucoup partir toute seule, mais cette fois-ci, j’étais accompagnée de Benjamin.
Nous n’étions encore qu’au début de l’automne, le soleil tapait assez fort pour que l’on soit bien, mais les arbres étaient déjà parés de leurs couleurs chaudes typiques de la saison. C’est définitivement ma période de l’année préférée ! Tout appelle au calme et à la sérénité.
C’est un peu l’ambiance que je cherchais avec cette journée de gravel dans les Monts du Lyonnais : de la douceur.

De la ville à la forêt en quelques kilomètres
On quitte la maison un mardi matin. Il est environ 9 heures. On ne se presse pas.
Nous passons faire quelques courses pour le déjeuner et filons en direction des sentiers qui longent l’Yzeron (une petite rivière qui monte doucement vers le village du même nom à quasi 900 m). En 5 km seulement, on laisse derrière nous le tumulte de la circulation pour se retrouver dans la forêt, au bord de la rivière. Tout devient calme.

On grimpe tranquillement toute la matinée dans un savant mélange de petites routes et de chemins. C’est un peu technique, parfois. On pousse les vélos quelques mètres quand il y a trop de pierres, mais rien d’insurmontable.

Comme à mon habitude, je fais une petite chute sans gravité. Je tombe toujours de la même manière : à l’arrêt, je ne déclipse pas ma pédale gauche, le vélo penche à gauche, je n’ai plus le temps de déclipser et je me retrouve les fesses par terre. Cette chute m’a valu un bleu sur la hanche, un petit bobo sur le coude et un bon fou rire.
Tout est plus savoureux au milieu des arbres
Arrivés au col de la Luère, point culminant de la journée, on décide de s’arrêter déjeuner. Nous avons déjà grimpé 760 mètres sur les 1000 que comporte la trace : nos ventres crient famine.
On trouve le spot idéal : au milieu des grands sapins, assis sur des souches, au bord d’un chemin. Le tableau parfait !


Au menu ce midi, le chef vous propose : un porridge salé au morbier, tofu, tomates cerises et cerneaux de noix (j’aurais aimé remplacer les tomates par des champignons, mais Benjamin n’aime pas ça). En plus, ça faisait un bon bout de temps que j’avais envie d’essayer le porridge salé et je dois dire que c’était une franche réussite ! C’est chaud, c’est savoureux et ça tient bien au ventre pour affronter la deuxième partie de la journée.
Un petit carré de chocolat en dessert, un café (étape obligatoire) et il est déjà l’heure de lever le camp : on a encore de la route à faire.

Après le déjeuner, on descend par des chemins incroyables vers le cours d’eau de La Brévenne avant de remonter sur les hauteurs de Bessenay où nous attend le plus beau point de vue de la journée. Là-haut, on constate que le soleil commence à descendre dans le ciel. On voit le village de Bessenay en contrebas et, autour, des collines d’un vert flamboyant et des vignes orangées. À mon humble avis, si le paradis existait, je pense que c’est exactement à ça qu’il ressemblerait.
Mais il faut rentrer avant la nuit, on ne peut pas s’éterniser, alors nous redescendons sur l’Arbresle pour prendre le tram-train qui nous ramène jusqu’à Lyon. L’aventure est déjà terminée.

Bilan : on se sent fatigués, mais heureux.
On a fait le plein de beaux paysages, on a mis de côté notre quotidien pour quelques heures. C’est comme si nous étions partis super loin, alors qu’on était à quelques kilomètres de chez nous.
Merci aux Barouleurs d’avoir partagé mon histoire. Merci à Benjamin d’avoir partagé cette journée avec moi.
Cette trace gravel dans les Monts du Lyonnais est à retrouver sur notre Komoot – Les Barouleurs !
